Un album à méditer, à contre-pied et à contre-courant...

Un album à méditer. À contre-pied et contre-courant de la musique à ne pas penser. Pas des notes juste pour bouger (y a rien de mal à ça, mais c’est pas notre sujet), et encore moins des mélodies pour combler le vide entre les peanuts, les olives et les potins de l’apéro du soir. Des histoires qui cherchent des oreilles concentrées, des cœurs prêts à rêver, à sourire à pleurer. Des histoires qui nous font prendre de la hauteur pour réfléchir, réfléchir à nos vies, au monde que nous construisons ou subissons. Des textes qui explorent le passé pour mieux comprendre le présent, Azincourt, Azincourt (1)… pour faire entendre la voix de tous les rescapés des guerres destructrices qui ravagent notre planète. Réflexion aussi sur l’impact d’une vie dans l’histoire de l’homme, du Christ à Mandela.
Un album qui nous propose aussi de faire une pause, un arrêt sur image pour considérer le temps qui passe, les espoirs qu’il laisse, les enfants qui s’en vont et puis, appuyer de nouveau sur «play», pour continuer avec les amours qui restent, les amours qui demeurent, les amours qui sont « partis pour rester» (2). Finalement, malgré la nostalgie mélancolique, les regards en arrière, un album plein d’espoir parce qu’il y a surement encore des printemps « dans le cœur des hommes » (3).
Merci Francis, pour cette dentelle de mots et de notes qui iront comme les précédentes nourrir nos rêves et nos insomnies.
PS : Pour ceux qui n’apprécient pas, patientez un peu, Nabila va sortir un album très bientôt.
1- Titre n°4
2- Titre n°7.
3- Titre n°6.